La chirurgie orthopédique est une chirurgie spécialisée dans la correction et dans les précautions à prendre pour éviter les infections de l’appareil ambulatoire. Ces infections peuvent être des malformations osseuses, musculaires ou nerveuses. L’orthopédie traite les traumatismes et les maladies. Ne traitant que les fractures autrefois, elle évolue actuellement dans d’autres branches comme les greffes des os et les prothèses des articulations. Vous trouverez dans cet article des informations essentielles sur les types d’interventions réalisées en orthopédie. Source : http://www.docteurlecarrou.com/
Pour les os
Pour les os endommagés, il existe l’autogreffe ou greffon osseux. Cette intervention a pour objet de substituer un tissu biologique (comme une peau ou un os) abîmé par un autre tissu similaire appartenant au même patient. Parfois, on peut remplacer le tissu détérioré par une matière synthétique ou artificielle. Il est également possible qu’il soit remplacé par un tissu extrait d’un donneur concordant. L’autogreffe consiste surtout à reconstituer un os abîmé issu d’une sérieuse fracture ou d’un os qui a du mal à se rétablir après une fracture. Cependant, on peut également faire appel à l’autogreffe osseuse pour le traitement des tumeurs au niveau des os. Le tissu de substitution ou le greffon est extrait d’un emplacement intraoral (os du menton) ou extraoral (crête du bassin). Mais ce greffon peut également venir d’une banque osseuse.
Pour les tendons, les muscles, le fascia ou la bourse
La fasciotomie est une intervention destinée aux problèmes musculaires. C’est une intervention qui s’accomplit en incisant la membrane filamenteuse. Cette dernière recouvre un muscle afin de réduire la pression interne. Plus exactement, elle a pour objectif de baisser l’excès de tension à l’intérieur d’une zone renfermée. Cette pression est souvent liée à une inflammation. Cette procédure doit être faite à la hâte, plus précisément, pendant que l’apport en sang est réduit. En effet, si l’on tarde trop sur cette intervention, cela pourrait causer des lésions musculaires et nerveuses. La fasciotomie peut aussi traiter le SCC (ou Syndrome de Compartiment Chronique) ou le syndrome des loges. L’incision qu’effectue le chirurgien le carrou se passe au niveau du muscle touché. En effet, il enlève le tissu atteint. Cela permet de diminuer l’enflure.
Pour les articulations
Un chirurgien (voir la fiche de thomas le carrou) peut avoir recours à une arthroscopie pour estimer les lésions d’une articulation abîmée ou pour faire un diagnostic. Cette intervention permet d’enlever, de réparer le cartilage abîmé ou de reconstruire les articulations déformées. L’arthroscopie traite généralement l’épaule et le genou pour une reconstruction des tendons ou des ligaments. Cependant, on fait appel à elle également pour d’autres articulations comme le coude, le poignet et la cheville. Pour cette procédure, on introduit un arthroscope (une petite caméra équipée d’un système d’éclairage et reliée à un écran) dans l’articulation pour faire une évaluation précise de l’état de l’articulation. Pendant cette intervention, on peut apercevoir l’intérieur de l’articulation très clairement. Plus précisément, on effectue une ou deux incisions dans l’articulation et l’on y introduit l’arthroscope et d’autres outils chirurgicaux si nécessaire. Dans le cas où l’articulation serait trop usée ou effritée, le chirurgien peut réaliser un nettoyage complet du cartilage ou un retirement des fragments cartilagineux auteurs du calvaire.
Pour des problèmes sanguins
Pour faire un diagnostic des problèmes au niveau de la moelle osseuse ou pour évaluer le taux de fer dans le sang, il est nécessaire de faire une ponction de la moelle osseuse. Cette opération consiste à insérer une aiguille dans la peau jusqu’à l’emplacement de la moelle osseuse. Pour les adultes, on pratique souvent la ponction dans la face arrière de l’os iliaque. En revanche, pour les enfants, on l’effectue en dessous du genou, sur l’avant de la jambe.