Les vagues de chaleur qu’entraîne le réchauffement climatique n’ont pas fini de s’intensifier que déjà, la France fait face à un problème qui touche plusieurs régions. Il s’agit du manque d’eau. Pourtant, à l’été dernier, ces régions atteintes ont dû prendre des résolutions nouvelles en matière d’approvisionnement pour répondre aux besoins en eau des habitants et des secteurs de production. Face à cet état de choses, de nombreuses voix se demandent si la France ne fait pas face à une pénurie d’eau ? Les différentes ressources en eau, sont-elles menacées ?
A quel moment commence-t-on à manquer d’eau ?
Le débit d’eau est faible. C’est le premier constat fait par la population à l’été avec les vagues de chaleur et la sécheresse qui sévissent. En effet, en temps de canicule et de sécheresse, le climat sec et chaud joue sur les nappes phréatiques. Elles voient leurs seuils baissés et les sources tarissent.
Aussi, il est important de noter que plusieurs facteurs associés peuvent conduire à un manque d’eau de façon ponctuelle. Il peut s’agir dans ce cas d’activités intenses des entreprises au moment où les sources de distribution d’eau rencontrent des difficultés pour servir correctement la population.
La présence de fuites sur le réseau AEP est aussi un facteur de déperdition à ne pas négliger. On estime que 10% de l’eau potable est perdue en raison des fuites. Un colmatage de ces fuites, ou un renouvellement du réseau d’adduction en eau est une des priorité du Grenelle de l’environnement.
Les ressources en eau en France, peuvent-elles contrer la pénurie ?
Avec ses réserves en eau très supérieures aux besoins, une question continue de se poser. Celle de savoir si l’on devrait toujours parler de pénurie d’eau en France en considérant les conséquences potentielles de la sécheresse. La France dispose en effet d’une ressource en eau couvrant les 193 milliards de m3 par an pour un besoin annuel de 32 milliards de m3 l’an. On peut donc dire qu’il y a largement d’eau en réserve pour prévenir un risque de pénurie d’eau.
Outre cet aspect qui joue en la faveur de la France, ce pays à une capacité de stockage très élevée. En comptant sur les grandes chaînes de montagnes, la pluviométrie, le réseau hydrographique étendu, ainsi que les importantes nappes souterraines, il est juste de dire que la pénurie est sous contrôle. Toujours est-il que toutes les régions n’ont pas les mêmes avantages en matière de configuration.
Pas de pénurie d’eau si la gestion des réserves est réglementée
Bien qu’ayant une réserve d’eau largement au-dessus du besoin, il est à rappeler que la France n’est pas totalement à l’abri. Tout simplement parce que toutes les régions n’ont pas la même situation géographique et les nappes phréatiques ne sont pas rechargées à bloc. Il sera donc judicieux de veiller à mettre à disposition de ces régions des camions-citernes qui faciliteront l’approvisionnement en eau dans d’autres régions de manière ponctuelle.
Par ailleurs, il est possible de puiser dans les réserves naturelles pour pallier au problème. La solution est donc d’anticiper sur les manques et d’établir une meilleure politique de gestion des ressources en eau. En utilisant les ressources superficielles et les eaux usées, il serait aussi bien de redonner vie aux nappes phréatiques. De telles actions pourront non seulement permettre d’éviter la pénurie, mais de ne pas constater sa menace.