Les enfants sont de plus en plus souvent confrontés à l’actualité et très souvent à la violence. Faut-il les protéger, les accompagner pour faire en sorte qu’il la comprenne et ne l’intègre pas comme un comportement normal.
Tous nos médias diffusent des images d’une violence parfois insupportables pour les adultes et qui pourtant, que les parents le veuillent ou non, sont vues par nos chères têtes blondes. Il ne faut surtout pas se voiler la face, un enfant voit et comprend à leur niveau énormément de choses. Les enfants ont tendance à recevoir ces informations directement dans leurs corps, c’est-à-dire que ces émotions les atteignent très profondément et auront une incidence si les parents ne sont pas présents pour en discuter avec eux. L’échange les aidera non seulement à mieux comprendre, mais aussi à pouvoir faire intervenir un jugement.
Une présence est donc nécessaire pour leur permettre de faire face à ces images qui restent trop violentes pour leur degré de maturité. Il est important qu’un échange se crée de manière à ce qu’il ne soit pas seul avec son imagination, sa sensibilité face à de telles informations. Il n’a pas encore la faculté de mettre des mots sur les interrogations que la violence peut soulever chez lui. Il aura tendance à calquer ses réactions à celles de son entourage. Il est préférable dans tous les cas de protéger les enfants des images violentes qui nous entourent.
Les émissions violentes ou les informations peuvent avoir chez l’enfant de moins de 8 ans en particulier des conséquences que l’on ne maitrise pas encore. Il est en effet incapable bien souvent d’intégrer et de se représenter des enfants sans toit, des morts, etc. La brutalité est aussi due à l’irruption soudaine d’actes violents.